Beaucoup de personnes détenues ont l’impression de ne plus exister pour personne. La correspondance est alors très importante, elle permet d’établir à nouveau des liens. Par un courrier, nous pouvons simplement donner à une personne incarcérée l’assurance que quelqu’un pense à elle, a de l’estime pour elle. Nous pouvons lui apporter un peu de « soleil », un peu « d’air extérieur » ….
La correspondance avec un détenu n’est pas d’abord un moyen de nous rendre service, par exemple de sortir de notre solitude, mais avant tout d’être au service de la personne détenue. Il importe de rester lucide et attentif aux conditions d’un échange équilibré, respectueux de chacun.
Être correspondant … Quelques exigences
- La fidélité : Fixer dès le départ une fréquence à laquelle il faudra se tenir : le courrier est attendu ! (Une à deux fois par mois)
- L’anonymat. Le correspondant reste anonyme, c’est-à-dire qu’il ne communique ni son nom, ni son adresse, ni son numéro de téléphone, aucun indice qui permettrait de l’identifier.
- Le respect et la discrétion : Nous n’avons pas à connaître les raisons d’incarcération de notre correspondant : nous correspondons avec une personne et non un détenu
- Le style de correspondance : Ecrire de manière lisible, à la main, en employant des mots simples
Le correspondant est en lien avec la personne bénévole responsable de l’activité, il fait partie d’une équipe afin d’avoir un lieu pour poser ses questions et permettre la relecture.
Des formations sont également organisées par le service, elles sont nécessaires et obligatoires pour mieux comprendre le monde carcéral, le fonctionnement de la justice …..
Sachez qu’il s’agit d’un véritable engagement avec le secours catholique avec un mandat et une période d’essai, une charte à signer.
L’aventure vous intéresse, vous souhaitez en savoir plus, merci de vous rapprocher de :
Patricia BERNARD 06 40 12 51 85
patriciabernard@arras.catholique.fr