Nous avons la chance de vivre dans une paroisse dynamique, forte de mouvements et de services, riche d’une diversité de personnes ayant à cœur de vivre la Joie de l’Évangile.
Marcher ensemble, à l’écoute de l’Esprit-Saint pour discerner la volonté du Seigneur, c’est le sens de la démarche synodale voulue par la pape François et que nous avons commencé à vivre durant le carême 2022
A la suite de l’écoute des fidèles de tout le diocèse, notre évêque Olivier nous a donné les premières orientations d’étapes de sa vision pastorale.
- – La Parole de Dieu comme source vive.
- – Le discernement, roc sur lequel nos communautés pourront s’engager vers l’avenir.
- – l’Église est par essence missionnaire et fraternelle
- – L’Église comme lieu de gratitude, de sainteté et de charismes.
- – L’invitation à revenir à l’essentiel avec simplicité en nous tournant vers les pauvres
Ces orientations d’étapes nous ont interpellés localement : Seigneur que veux-tu pour notre paroisse ? Premièrement, il est nécessaire de prendre en compte la réalité de nos dynamiques paroissiales. Aujourd’hui, le doyenné de la Morinie, composé de 5 paroisses soit 66 clochers, compte seulement 3 prêtres (sans compter nos 2 prêtres aînés). Pour nous, les pères Sébastien et Fabian vivent leurs missions du mieux qu’ils peuvent sur les 3 paroisses que sont St Benoit en Morinie, St Jean-Baptiste en pays lumbrois et Ste Mère Térésa soit 44 clochers. Nous ne pouvons plus faire l’impasse de cette réalité, faire comme si elle n’existait pas. Deuxièmement, comment concilier les attentes exprimées par les paroissiens au cours de la consultation synodale du Carême 2022 avec la vision pastorale de notre évêque, afin d’inventer les changements nécessaires pour notre communauté locale ? 60 d’entre nous se sont retrouvés le 3 décembre à Courset pour tenter de répondre à cette question. Sous l’égide de l’Esprit-Saint, en réfléchissant à ce qui fait « communauté chrétienne”, nous avons pu échanger sur certaines priorités :
- – La convivialité,
- – Le sens de l’accueil,
- – L’ouverture à tous,
- – Les messes et le planning des célébrations,
- – La liturgie,
- – La place des jeunes et des personnes âgées
- – Comment faire communauté en dehors de la messe.
La journée fut riche, belle et porteuse d’espérance. Nous avons déjà pu percevoir des points d’attention qui seront repris et développés dans l’avenir : nous voulons continuer et élargir cette
« marche ensemble » avec vous. Troisièmement, La messe du dimanche est un repère central de notre communauté. A partir de nos échanges, des points prioritaires ont été mis en avant : l’accessibilité à pied, le stationnement, le chauffage en hiver, l’accueil des enfants, l’importance de donner à tous ceux qui le désirent l’occasion d’animer les chants, de lire une lecture, de faire la quête ou tout autre chose lors des célébrations. La sécurité est une dimension incontournable à prendre également en compte.
Plus largement, Il nous faut aussi répondre à la demande de nos évêques lors du concile provincial des diocèses de Lille Arras et Cambrai, de célébrer une messe fixe le dimanche qui doit être le lieu de la rencontre de la communauté.
Finalement, vous l’avez compris, inventer le devenir des messes dans l’audomarois n’est pas simple et nous avons décidé de nous donner jusqu’à mars pour lancer la nouvelle organisation des messes de week-end.
En attendant, pour les mois de janvier et février, il n’y aura plus qu’une messe à 10h30 le dimanche en alternance entre la cathédrale et l’église de l’immaculée-conception au haut-pont. La messe anticipée du samedi soir aura lieu à 18h et continuera à tourner sur les différents clochers comme aujourd’hui.
L’animation des messes est ouverte à tous et chacun est invité à y prendre sa place.
Merci à vous de continuer de prier l’Esprit Saint pour que nous vivions en fraternité chrétienne et que nous puissions œuvrer pour que vivre en communauté tel que Dieu le souhaite.